[Frank V. Der Huyt] Montréal, vie avec Maria...

La Coupe Rogers se tient chaque année dans les villes de Montréal et Toronto. En 2007, le tournoi des dames prenait place dans la Ville Reine, destination de Frank Van der Huyt pour ces vacances d'été. C,était fou comme la chaleur était oppressante quand un match sans importance prit fin cette journée-là. Le soleil était si puissant que Frank devait mettre sans main en visière pour ne pas être aveuglé par le reflet... des.. cheveux d'une... grande blonde qui... faisait son entrée sur le terrain.

La mâchoire lui décrocha, jamais il n'avait vue une si belle femme. Il regarda le tableau d'affichage et remarqua le nom d'une joueuse russe nommée Maria Sharapova. Le match allair débuter d'une minute à l'autre et Frank ne pouvait détacher son regard de la belle blonde.



Le jeu était en cours depuis deux sets et Frank n'avait pas suivit le déroulement de la partie. C'est là qu'il remarqua que celle-ci était à son point décisif: bris d'égalité, 3e set. Maria servit pour rester dans la partie, un coup droit en parallèle de sa rivale, Sharapova cours vers la ballle... Pendant une seconde, elle perd sa concentration et son regard croisse celui de Frank... elle rata la balle, mais continua de regarder le jeune ailier gauche.

L'homme assit à la gauche de Van der Huyt partit en rire quand Sharapova rata la balle. Un coude vint se cogner contre ses côtes, *il est partit tout seul ce coup!*.

-Désolé, dit frank en continuant de regarder Sharapova qui, elle, déviait son regard vers lui lorsqu'elle serra la main de la gagnante...

...




Le train en classe VIP est heureusement climatisé, sinon Frank aurait brûlé à l'intérieur de cette immense carcasse de fer. Il avait apporter avec lui son ordinateur portable et son IPod, profitant du temps libre pour regarder son horaire du camp d'entraînement et écouter du The Verve. La télévision installé dans sa cabine remontrait les images du match de Sharapova:

-Quelle femme!

Au moment où il pronoçait cette phrase, la porte de la cabine s'ouvrit et une jeune femme, habillée d'un jeans moulant et d'un chandail qui laissait découvrir des formes assez intéressantes, s'installa dans le compartiement. Au début, Frank n'y porta pas attention, mais quand il remarqua que la jeune femme le regardait, il prit ls peine de faire de même.

Il en lâcha son IPod qui alla s'écraser au sol. Maria Sharapova était dans le même compartiment que lui! Et elle le regardait avec un sourire!

-Bonjour, enchanté... balbuta-t-il en sortant des mots russes qu'il avait appris à son école primaire de Amsterdam, en Hollande.

Montréal
Player: Frank van der Huyt
Figurant: Maria Sharapova, Mr van der Huyt et Mrs. van der Huyt

Cela faisait déjà deux semaines que Maria Sharapova et Frank van der Huyt se fréquentaient. Ils s'étaient vue à plusieurs occasions, dans un resto branché de Ste-Catherine, dans l'appartement de Frank, dans une lodge après le match Minnesota vs Montréal et aujourd'hui, chez les parents de Frank...

Son père n'en revenait tout simplement pas que son seul et unique fils aie pu se fiance à Maria Sharapova et ne lâcha pas la belle russe des yeux de toute la soirée.

-Papa, pourrais-tu arrêter de parler, pour deux minutes, je ne crois pas que Maria veule savoir comment l'Ajax Amsterdam a gagné de titres de championnat...

-Fistons, pour moi c'est une religion!

-Oui, et pour moi un supplice que de t'entendre parler.

Maria gloussa et partit à rire. " Ce qu'ils peuvent être foux les hommes lorsque l'on parle de sport!".

-Non, je ne suis pas dérangée par les intérêts de ton père, bien au contraire!

-Tu vois, Frank, même une joueuse de tennis peut apprécier la beauté de ce sport et...

Cette discussion se continua jusqu'à tard la nuit, si bien que Frank dut l'interrompre, car son entraînement de demain était matinal...

-Au revoir Frank! fit Mrs van der Huyt.

...

À suivre...

Quand Frank se réveilla ce matin, le soleil chaud filtrait au travers de ses rideaux, empirant la migraine intense qui l'avait submergé après la soirée avec ses parents. Peut-être que la boisson n'était pas fait pour lui, en fait. Il se leva, sentant que Maria avait quitté le lit avant lui, et eu de la difficulté à se rendre jusqu'à sa porte. La cuisine semblait si loin...

Frank van der Huyt prit une chaise et s'acouda sur la table, les cheveux ébouriffés, le teint pâle, la mine basse. Il prit une première gorgée de café, c'est fou comme il haissait ça, mais c'était le seul moyen de se revigorer à 5h00 du matin... *Putain d'entraînement, pourquoi mettre ça à 8h00, la glace est à nous seuls, alors pourquoi? Pour me faire chier, voilà!*

Maria entra dans la cuisine, elle semblait de loin plus en forme que Frank ce matin, mais son visage n'exprimait pas la joie, loin de là...

-Frank, j'ai à te parler.

Ce "j'ai a te parler" réveilla Van der Huyt, mais un autre moyen aurait été plus apprécié. Frank s'humecta la gorge, tout à coup si sèche...

-Après mûres réfelxions, il m'est traversé l'esprit que notre vie commune ne pouvait pas fonctionner si je pratiquais mon sport. (Elle fit une pause) Cela serait difficile de vivre quelques semaines à l'étranger sans te voir, alors j'ai décidé de laisser tomber mon boulot...

Frank se sentit tout d'un coup soulagé, il aurait voulu crier de joie, mais se retint, vue l'expression de sa fiancée. Un sentiment de culpabitlité l'assaillit soudainement: il se sentait si coupable!

...

Au bulletin de 12h30 à RDS et sur toutes les autres grandes chaînes de télévision, on apprenait que Maria Sharapova se retirait du tennis, et tout ça pour un jeune homme de 18 ans, Frank van der Huyt.

Pas besoin de dire que l'entraînement fut long pour Frank...

*Cet enfoiré, je vais lui éclater la gueule! Si au moins je pouvais me relever... Crisse de cave, il faut être tarré pour conduire à 70 dans une zone de 30!*

Frank avait la jambe gauche coincée sous son scooter, il sentait la chaleur du moteur fumant sur sa cuisse: une douleur assez insupportable... La visière de son casque avait éclaté, coupant Van der Huyt au-dessus de l'arcade sourcilière, déversant un coulis de sang dans ses yeux. Sa vision se brouilla... il s'évanoua...

La première chose qu'il vit fut le visage de Maria, une vision réconfortante pour Frank. À la gauche de Sharapova se tenait Fernando Gonzalez, le nouveau co-locataire de Van der Huyt. Il ne voyait aucun médecin aux alentours, chose bien, car cela démontrait qu'il n'était pas blessé sérieusement. La seule douleur qu'il ressentait se trouvait au niveau de son épaule droite, celle qui avait amorti la plus grosse partie de la chute. *Une chance que je portais ma veste et non seulement ma chemise, sinon mon flanc droit serait au sang...* Frank sourit à Maria...

...

Après dix heures à l'hôpital, Frank put enfin rentrer chez lui. Le diagnostique des médecins était formel: aucune déchirure, aucune fracture. *Tu as eu de la chance, mon gars!* Alors qu'ils rentournaient chez lui, Maria raconta les évènements que les policiers avaient tiré de témoins.

-Les agents m'ont dit que l'homme était ivre. Tu as suivis ta ligne, c'est donc lui qui a dévié, et à 70 km/h, ça fait mal quand ça frappe...! Quant à Fernando et moi, nous avons été tout de suite contactés par le Dr. Hébert de l'hôpital Sacré-Coeur disant que tu avais eu un accident. Si tu savais comment j'ai eu peur... (Elle frissona) Nous avons tout de suite pris la direction de l'hôpital.

(À SUIVRE)